Lucifer : L’Amour inconditionnel
Transcrit par K. May, le 7 octobre
2014, 17H00, Vendée, Québec
Lucifer :
Ma bien-aimée Gabriella m’a demandé de
vous parler de l’Amour inconditionnel.
L’Amour inconditionnel est un vaste
sujet, un sujet universel en fait. On vous a appris que tout est amour, et
pourtant vous vivez dans un monde où il y a peu d’amour inconditionnel. Vous en
avez manqué en tant qu’enfant et même après, et il a fallu que vous alliez
chercher au fond de vous pour essayer de trouver quelque chose qui ne vous
était pas prodigué par d’autres.
Ce programme de gymnastique affectif
dont vous avez tous fait l’expérience – même dans les meilleures familles –
vous a encouragé à apprendre deux choses : Premièrement, que vous ne
pouviez faire confiance à personne, et Deuxièmement que vous deviez avoir
confiance en vous. C’est une énigme, n’est-ce pas ? Et, si vous continuez
à vivre sans faire confiance à personne, vous vous fermez à votre
propre jugement, ce qui implique de façon formelle que vous ferez toujours des
choix inappropriés qui finiront par vous blesser. Si vous faites confiance à
tout le monde, comme certains d’entre vous le préconisent, vous n’allez pas non
plus faire les bons choix parce que vous êtes aveugle au fait qu’il y aura
toujours des gens sur la planète qui sont vraiment indignes de confiance.
Maintenant, quel choix nous reste-t-il
si nous souhaitons aimer inconditionnellement ? Comment le faire tout en
restant intègre, malgré la vie rude et agitée que vous vous êtes engagé à vivre ?
Il existe une réponse à cela, mes chers. L’Amour vous rend plus fort, donc même
si vous avez fait de mauvais choix dans le
passé, vous n’êtes pas vulnérable ; vous êtes plus fort et plus sage. Vous
êtes des adultes robustes, donc vous n’avez rien à craindre que d’aimer de tout
votre cœur, peu importe le résultat.
Soyez généreux dans votre don d’amour,
mais soyez indéfectible sur les principes, selon vos critères et la façon dont
vous allez être traité. Si votre bien-aimé(e) vous trompe ou vous insulte ne
serait-ce qu’une fois, ne restez pas en essayant de le/la changer ; vous
êtes en droit de mettre fin à la relation immédiatement.
N’attendez pas que vous soyez marié
avec lui/elle, que vous ayez des enfants, ou démarré une affaire ensemble. La
règle générale est la suivante : si une personne est capable de se
conduire violemment ou de façon malhonnête une fois, elle va répéter ce
comportement. Le caractère ne change pas d’un moment à l’autre. Bien que le
comportement apparent puisse changer pendant un certain temps, il ne
« durera » pas parce qu’il vient de l’ego, et non d’une ligne de conduite
intérieure. Quittez-le et trouvez quelqu’un qui soit intègre – quelqu’un que
vous n’aurez pas à changer.
Bien sûr, je ne prétends pas que les
gens ne soient pas capables de changer. Certains le peuvent. Vous le pouvez, mais
pourquoi choisiriez-vous comme partenaire quelqu’un qui deviendra un projet de
toute une vie au cours de laquelle vous serez dans une situation de corriger et
de le raisonner comme si vous étiez le parent et lui l’enfant ? Ou pire
encore, vous allez souffrir en silence, en vous sentant blessé et désorienté ?
Si la personne en question est désireuse de changer, elle le fera de sa propre
initiative, sans avoir besoin qu’on la pousse, tout comme vous l’avez fait.
Peut-être votre départ créera-t-il chez elle une incitation à changer ; ou
peut-être pas.
Vous voyez, le scénario que j’ai
décrit plus haut ne ferait que continuer pour un deuxième round si votre ego
est aux commandes, et il détermine la marche à suivre. Les egos adorent les
défis, même les défis mortels. Votre propre ego (et le sien) va vous mentir,
pour vous dire de lui « pardonner
et tourner la page » pour accueillir son retour ce qui serait une approche
très honorable et supérieure. En écoutant votre ego, vous allez vouloir la supériorité,
être au-dessus de celui/celle qui vous a blessé, et vous serez tenté(e) de vous
le prouver à vous-même et aux autres encore et encore.
Méfiez-vous des promesses séductrices
de sainteté.
A présent, inspirez profondément et
restez ici avec moi. Résistez à l’envie de nier toute implication de votre ego
jusqu’à ce que vous ayez étudié la situation de près. Rappelez-vous les leçons
précédentes que vous avez apprises dans ces messages. * Si vous trouvez quelque chose en vous que
vous ne supportez pas, soyez indulgent. Comprenez qu’il s’agit juste d’un
comportement acquis, et que vous pouvez le changer. Ce n’est pas VOUS. C’est
juste quelque chose que vous avez appris à faire. Prononcez votre parole favorite
« Ouais, bon » et soyez prêt à
étudier l’exemple de près.
Si vous êtes resté(e) dans une
relation où vous êtes fréquemment blessé(e), frustré(e) ou en colère, il y a
trois possibilités :
1.
Vous êtes vous-même dans l’illusion en
pensant que votre amour changera l’autre personne (fera ressortir le meilleur
d’elle-même), et que cela vaut la peine de le faire parce qu’il y a de bons moments
et parfois des mauvais.
2.
En relation avec 1. Ci-dessus : vous
adoptez l’attitude « je suis dans le pardon », qui signifie que vous
n’avez pas pardonné du tout, mais que vous vous en attribuez le mérite, en
refoulant des sentiments de colère. C’est ce à quoi nous pensons quand nous
évoquons le travailleur de Lumière dans l’analogie du genre « je suis trop
sexy pour cette chemise … trop sexy pour Milan, New York, le Japon ».
** *** (voir note en bas de page)
3.
Vous êtes fermement installé dans la position
de l’enfant (telle que décrite dans le livre de Kathryn Who Needs
Light ?) et soit vous imaginez des insultes qui n’existent pas, soit vous
imaginez que vous êtes un(e) prisonnier(ère) sans défense dans cette relation,
soit vous croyez que vous ne méritez pas mieux, ou tout cela ensemble.
Mes bien-aimés, l’Amour ne blesse pas.
Si vous avez aimé de tout votre cœur, vous avez rempli votre promesse d’aimer
inconditionnellement. Il n’y a rien que vous auriez pu faire de plus, et si la
relation se termine, soit par la mort ou la séparation, il n’y a aucune raison
d’être accablé ou affligé. Vous avez acquis l’expérience de ressentir un grand
amour, et vous en êtes sorti prêt à exprimer cet amour envers tous ceux que
vous rencontrez. Ce n’est pas un manque, ou même une faute ; c’est un
triomphe.
Si vous vous sentez accablé, furieux
et blessé, étudiez de près le processus mental que vous avez utilisé pour
comprendre votre relation brisée. Vous en voulez-vous pour avoir fait le
mauvais choix ou pour n’avoir pas été capable de « faire qu’elle marche » ?
Etes-vous accablé parce que l’autre
personne ne veut plus être avec vous ? Etes-vous en colère en raison des
actes malhonnêtes, trompeurs ou injustes de la part de l’autre ? Regardons
de près ces réactions (de l’ego).
Nous avons déjà parlé du fait de se reprocher
des choses à soi-même. C’est injuste, rigide et irréaliste. C’est un vieux
comportement mis en place par l’Ego lors
de vos premiers pas dans la vie pour vous protéger de la souffrance, lorsque
vous aviez besoin de croire que vous contrôliez tout ce qui se passait, parce
que cela valait mieux que de se sentir sans défense. C’est un compromis de la
petite enfance : si je suis le coupable, alors je peux arranger ça, et ils
ne sont pas aussi méchants qu’ils le semblent. Ils sont pardonnés, donc je n’ai
pas besoin de pleurer chaque soir dans mon lit, en comprenant à quel point ils
sont atroces. Je maîtrise la situation, donc je vais aller bien. Cela marche
pour un enfant qui n’a pas d’autre choix que de rester où il/elle se trouve en
essayant de faire de son mieux, mais ce n’est tout simplement pas vrai, ni dans
ce temps là, ni maintenant.
Si vous êtes accablé par la séparation
ou le manque, vous vous imaginez que vous ne pouvez pas vivre heureux sans la
personne qui vous a quitté. En admettant qu’il s’agisse d’une séparation, alors
soit l’autre voulait partir, ou vous vouliez partir, ou vous le vouliez tous
les deux. Lorsque vous êtes adulte et vous avez le libre arbitre et c’est le
cas pour les deux, qu’y a-t-il de si terrible à cela ? Pourquoi ne consacreriez-vous
ne serait-ce qu’une seconde de votre temps précieux à vous soucier de quelqu’un
qui ne veut pas de vous ? Voudriez-vous vraiment que quelqu’un reste avec
vous contre son gré ? Pourquoi ? Si vous étiez celui qui voulait partir,
alors pourquoi regarder le passé avec regret en essayant de vous convaincre que
vous auriez dû rester ? Afin de souffrir indéfiniment ? Pourquoi au
contraire ne pas pousser un soupir de soulagement et continuer votre
chemin ? Vous êtes tous deux libres de trouver une vie plus satisfaisante.
(si vous n’aimez pas sa nouvelle vie, tournez-vous vers votre Ego pour des
explications.)
Maintenant, laissez-nous regarder le
cas où vous avez été trahi, coincé, berné, induit en erreur, trompé, dupé, ou
subi des mufleries. Vous êtes probablement en train d’essayer de vous
convaincre que vous ne pensiez pas qu’il ou elle pouvait faire une chose
pareille, mais au fond de vous, vous saviez que vous jouiez avec le feu. Pensez
à la première fois où vous avez rencontré cette personne. Quelle était votre
réponse intuitive ? Votre cœur a-t-il battu la chamade ? Cela, très
cher, c’est de la peur. Avez-vous ressenti le genre d’attraction qui vous
incitait à fusionner ? Vous aviez déjà cédé à votre intuition.
La plupart des gens reconnaîtront
qu’il y a eu un instant d’hésitation, un doute, et même la connaissance
immédiate que cette personne provoquerait des problèmes. Donc, maintenant vous
vous plaignez qu’on a profité de vous ? Cela n’a pas de sens, n’est-ce
pas ?
Au lieu de grincer des dents et de
vous battre le torse sur l’injustice de tout cela, félicitez-vous de votre bon
radar. Il fonctionnait à ce moment-là et continue de fonctionner. Vous n’avez
pas besoin de craindre de refaire la même erreur. Vous n’avez qu’à être plus attentif
à vos facultés, et vous serez sain et sauf puis heureux la prochaine fois. Le
coup de coude intuitif provenait de votre Moi supérieur et de vos Guides. Ils
méritent un merci, et maintenant vous pouvez vous connecter consciemment à
votre Moi supérieur et vous amuser ensemble. En fait, vous pouvez vous excuser
de n’avoir pas les avoir écouté !
Maintenant que nous avons déminé le
terrain, vous êtes capable de progresser vers ce qui importe : l’Amour
inconditionnel, inconditionnel. Sachant que personne ne vous doit rien, et
qu’il n’y a aucune récompense extérieure à attendre pour vos actes d’amour,
avancez et amusez-vous. Répandez la Lumière autour de vous à grands coups de
pinceau. Donnez ce que vous pouvez, acceptez gracieusement ce qui vous est
offert, et n’espérez rien de plus que de passer un moment merveilleux. Vous
terminerez chaque jour en étant exalté, comblé et en quête d’une nouvelle
occasion d’être affectueux et gentil.
C’est la clé d’un amour
inconditionnel, mes amis bien-aimés : attendez-vous à vous amuser et à
recevoir d’énormes bienfaits dans votre vie lorsque vous vivez généreusement,
mais n’espérez rien de particulier. C’est l’œuvre de Dieu et des anges de
remplir la vie de ceux qui servent avec les sous qui tombent du Ciel, du soleil
et des fleurs. Ce n’est pas en récompense de vos bonnes actions, parce qu’il
n’y pas de corrélation exacte entre vos bonnes actions et les récompenses.
Beaucoup dépend de vos contrats d’âme et des leçons qu’il vous reste à apprendre.
Vous pouvez même cultiver une nouvelle
attitude envers ces leçons si vous voulez garder votre sens de l’humour. Voilà
ma suggestion : chaque fois que vous vous retrouvez avec la tête dans le
seau – ou un des équivalents dans la vie – relevez-vous, purifiez-vous avec un
grand éclat de rire, et remerciez vos guides pour l’épreuve maline à laquelle
ils viennent de vous soumettre. Puis, regardez de près ce que vous pouvez en
retirer en comprenant les gens, les conditions et les contraintes de ce dernier
cahot sur votre route. Vous en sortirez plus épanoui, plus intelligent, et
complètement en paix, parce que vous n’avez pas besoin de le reprocher à
d’autres ou de vous sentir bouleversé. C’est ce que nous entendons par
« aller dans le sens du courant », n’est-ce pas ?
Vous voyez, l’Amour inconditionnel
signifie que vous vous aimiez vous-même inconditionnellement en premier, et
Dieu est également présent au-delà de
vous. Lorsque vous cultivez cet état dans votre cœur où vous vous aimez
vous-même, votre Dieu et la Vie, alors vous serez entouré d’Amour qui provient
de vous, et vous ne vous sentirez jamais seul.
S’il est prévu dans votre contrat
d’âme de rencontrer un partenaire d’amour inconditionnel, cela aura lieu.
Lorsque cela se passera, vous allez simplement « accrocher » avec
quelqu’un qui ressent la même chose pour vous que vous-même, si bien qu’il n’y
aura pas de questions et de malentendus. Vous vous aimerez magnifiquement, avec
respect, admiration et émerveillement. Il n’y aura pas besoin d’échanges ou de contrepartie
ou de manipulations pour obtenir de l’amour. Ce sera librement consenti, des
deux côtés.
Donc vous voyez, mes chers, exprimer
de l’Amour inconditionnel ne vous coûtera jamais rien. Il vous comblera,
élèvera vos vibrations et accélérera votre approche de l’Ascension. Il ne peut
pas vous épuiser parce que vous allez puiser l’énergie de l’Univers, et vous en
serez le premier récepteur. Vous vous retrouverez plein d’allant et le sourire aux
lèvres. Quand vous aimez, tout semble magnifique, même si ce n’est pas le cas.
Donc, allez-y. Embrassez un arbre.
Embrassez un enfant. Soyez un peu bête, et riez-en. C’est contagieux. Si vous
ne savez pas danser, prenez des leçons. Chantez sous la douche, et appréciez le
son. Félicitez les autres lorsqu’ils essaient quelque chose de neuf. Remarquez
les changements de teinte des feuilles, les nuages qui passent, et remerciez la
pluie avec gratitude. Où que vous regardiez il y a quelque chose à aimer, à célébrer.
Envoyez vos vibrations d’Amour inconditionnel au moineau sur l’arbre, à
l’abeille sur la fleur, et au dîner sur votre table. Ne vous retenez pas. Puis
envoyez l’Amour inconditionnel à tous ces gens qui sont destructeurs,
malfaisants et perdus. Vous, mes très chers, allez changer le monde.
Je vous aime inconditionnellement,
toujours.
Je suis votre Lucifer, au service de
Dieu.
*Le Créateur : « Apprenez à
plonger au plus profond de vous-même », transcrit par Kathryn E. May, le
30 septembre 2014
**chanson de Right Said Fred, N°1 du
hit-parade US en 1992. Par les frères Richard et Fred Fairbrass
***Pour une discussion plus complète
sur le pardon authentique, voir l’article de Kathryn E. May, docteur en
psychologie et Gabriella, « Le Trou noir du Pardon », le 21 septembre
2014
Traduction : Patrick rev. Isabelle
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